Quatrième mur
Le quatrième mur est le mur intellectuel séparant l'acteur (sur scène) et le spectateur (dans la salle).
Définition
Notion présente essentiellement dans le théâtre de boulevard (où l'action se situe dans un intérieur) il symbolise le mur invisible qui devrait se situer à l'avent scène et par là où le public regarde la pièce. Au théâtre, lorsqu'un acteur parle directement au public (l'aparté) ou parle de lui-même en tant qu'acteur et non en tant que personnage (notion de distanciation présente dans l'œuvre de Bertold Brecht), on dit qu'il "brise le quatrième mur".
Dans la saga mp3, on dit d'un créateur qu'il "brise le quatrième mur" lorsqu'il se met lui-même en scène, ou que l'on parle directement de l'œuvre en tant que "saga mp3". On parle également du quatrième mur lorsqu'un des personnages se plaint auprès du créateur, d'un des acteurs voire même au public.
Dans la plupart des sagas mp3 qui l'utilisent, "briser le quatrième mur" est utilisé pour un ressort comique.
Exemples
Historiquement, le premier créateur à avoir "brisé le quatrième mur" est Knarf, dans sa saga des Aventuriers du Survivaure, où le sergent Johnson fait remarquer au capitaine, après un flashback de plusieurs épisodes, que tout ce qu'il a dit "a déjà été dit dans l'épisode 1", brisant ainsi le quatrième mur.
Parmi les premiers créateurs à jouer avec cette notion, on citera également Durendal dans ses sagas phares : Banal Fantasy, où Durendal apparait directement pour intervenir ou placer un interlude musical et dans Banal Fantasy II, où "Monsieur Spock" ne fait pas son signe de la main, car "ça ne rend pas génial dans une saga mp3", ainsi que furtivement dans Meta Gueule Solid.
On peut aussi citer Partof, et sa saga The Lord of the Ringard, où les acteurs cherchent perpétuellement leurs textes et discutent de leurs vies quotidiennes...
Il y a également les sagas suivantes, qui jouent sur ce gag de façon ponctuelle : Adoprixtoxis, les Histoires de Gus, Harry Potter : la vérité...
Certaines sagas jouent également avec le quatrième mur sur toute la structure de la saga. On peut par exemple citer Access Saga où Misterfox, le créateur de la saga, fait partie intégrante de la saga...
On peut également citer en exemple la saga estampillée Wagaprod, Les yeux de l'ange bleu, où, en plus de certains gags ponctuels (en faisant apparaître le créateur de la saga, où en insultant les auditeurs), une partie de l'intrigue intègre comme personnage Bartholomé, dit "Bart", le "preneur de son du feuilleton", complètement perdu en 1935, et ne souhaitant qu'une chose : rentrer chez lui, dans la France des années 2000, et ce malgré l'incrédulité des protagonistes.