Carte son

De NetoWiki

La carte son est le dispositif qui va, au minimum, numériser le courant électrique représentant le son en une forme informatique, dans le sens entrant. Et aussi convertir les informations numérique en courant électrique, pour être diffusé sur les hauts parleurs ou un casque ou tout autre appareil.

Bien souvent, en plus de cette fonction (qu'on appelle convertisseur), la carte son va intégrer d'autres fonctions telles que le préampli mais aussi éventuellement des fonctions d'entrée/sortie MIDI, la fourniture d'une alimentation fantôme, le mixage de différentes entrées, une fonction de monitoring, etc.

Évidemment, plus on va monter en gamme, plus ces fonctions vont être étoffées.

Synonymes

Le terme de carte son est l'expression usuelle qui se rapporte au temps où il fallait l'enficher dans la carte mère.

De nos jours, la carte son peut prendre toutes les formes depuis la carte son intégrée à la carte mère jusqu'aux boitiers externes. Parler d'une carte son externe est une aberration d'un point de vue étymologique, mais elle est couramment employée et parfaitement compréhensible.

La véritable dénomination est interface audio-numérique.

En anglais, on parle de sound card ou audio card ou audio interface.

Les différents types

Il existe une multitude de types de cartes son.

Vous trouverez ci-après une présentation sommaire de chaque type. Pour des explications plus techniques et plus complètes, vous pouvez suivre les liens externes.

Cartes son multimédia

Ce sont les interfaces audio-numériques grand public, plus adaptées à sortir le son vers les hauts parleurs qu'à véritablement enregistrer quelque chose hormis une conversation par internet ou à faire fonctionner un logiciel d'apprentissage de langue.

S'il est assez irréaliste d'enregistrer, par exemple, une chanson (musique et chant) avec ce genre de cartes son, il est tout à fait envisageable d'enregistrer une saga MP3 avec ce genre de matériel. De fait, la très grande majorité des créateurs de saga MP3 ne possèdent pas autre chose.

Carte son intégrée

C'est celle que l'on trouve par défaut sur la carte mère, que ce soit un ordinateur de forme tour, desktop ou portable. Souvent basée autour d'un chipset de type AC'97 ou Realtek.

Ne nous cachons pas que sa qualité est généralement médiocre et que, généralement, elle supporte mal les microphones autres que les micros à electret car son préampli intégré est rudimentaire et apporte beaucoup de souffle quand on le pousse dans ses retranchements.

Mais avec un microphone adapté ou un préampli externe on peut faire un travail suffisamment convainquant pour enregistrer et mixer une saga MP3, pour peu qu'on prenne soin de régler tous les paramètres de la prise de son, la position du micro, le niveau sonore, le souffle, etc.

Carte son multimédia

Carte interne de type PCI ou ISA (pour les modèles les plus anciens) elle s'installe dans un boitier d'ordinateur, tour ou desktop, jamais dans un portable. Le modèle phare, dont on emploie parfois le nom comme terme générique est la soundblaster.

Là encore elle peut intégrer des préamplis plus ou moins efficaces et des convertisseurs généralement un peu meilleurs que ceux de la carte son intégrée.

Par contre, elle ne possède toujours pas les fonctions qui lui permettent de brancher un micro autre que les entrées de gamme : pas de prise XLR, pas d'alimentation fantôme

Conclusion, c'est une carte de qualité variable selon la gamme qui peut remplacer une carte intégrée défaillante, mais qui conserve ses limites.

Cartes externes multimédia

Certains constructeurs de cartes multimédia comme Hercules ou Soundblaster proposent des cartes multimédia avec un boitier externe pour faciliter les branchements. En général elles sont de qualité supérieures aux cartes multimédia internes et souffrent moins des rayonnement électroniques que l'on rencontre à l'intérieur des boitiers d'ordinateur. Orientées grand-public, elle n'offrent pas toute la connectique des interfaces audio-numériques professionnelles et sont plutôt orientées vers la sortie du son dans de bonnes conditions (en 5.1 ou 7.1 ou encore mieux) plutôt que dans l'acquisition. Il faut aussi se méfier du prix qui peut atteindre et dépasser le prix d'une interface audio-numérique d'entrée de gamme, mais pour un usage légèrement différent, ne l'oublions pas.

Les interfaces audio-numériques professionnelles

Vous avez remarqué ? On quitte le grand public et dès qu'on passe dans le pro, on parle d'interface audio numérique, Ça en jette, non ?

En fait, redescendons sur terre, le terme professionnel est pompeux à l'extrême : les véritables professionnels en studio n'ont généralement pas d'interface audio-numérique à proprement parler. Ils ont tout un tas d'appareils distincts qui remplissent bien mieux, et pour beaucoup plus cher, toutes les fonctions de nos cartes son.

Mais il faut reconnaitre, qu'avec ce genre d'équipement et les connaissances nécessaires, on peut monter en qualité au point de pouvoir enregistrer sans rougir une démo pour un chanteur ou un groupe de musiciens.

La différence majeure entre une interface audio-numérique professionnelle et une carte son grand-public, je le rappelle, est que la première est orientée dans l'enregistrement du son, tandis que l'autre sera plus orientée vers la diffusion du son.

La carte son pro

Carte interne de format PCI ou ISA (pour les plus anciennes) elle ressemble furieusement à une bonne vieille Soundblaster.

Mais elle inclus généralement des convertisseurs nettement plus puissants et précis, permet des taux d'échantillonnage ainsi que des résolutions supérieurs et inclus bien souvent une série de connecteurs du monde de l'audio pro : entrées/sorties numériques et optiques, entrées/sorties symétriques, prises XLR...

Parfois elles comportent un boitier externe qui se branche à la carte avec un cable adapté pour faciliter les branchements.

Certaines de ces cartes sont au format PCMCIA et donc peut être insérées dans un ordinateur portable, offrant une solution nomade très appréciée par certains ingé-sons.

Il est à noter qu'avec la généralisation des ports Firewire et USB, ces formats ont tendance à disparaitre.

Les interfaces externes

Beaucoup plus pratiques à l'usage, compatibles avec les ordinateurs portables, ces interfaces externes ont le vent en poupe.

Branchées sur le port USB ou Firewire de l'ordinateur, elles n'ont plus vraiment de contraintes de taille et peuvent donc offrir toutes les interfaces dont on peut rêver. De plus, avec les débits offerts par l'USB 2.0 et Firewire, on peut très facilement concevoir des interfaces audio qui comportent un nombre impressionnants de prises micro et donc peuvent être utilisées comme des tables de mixage numériques, dont elles prennent parfois la forme.

Naturellement, en quittant le monde du grand public, on se retrouve face à pléthore de marques et de modèles dont les fonctionnalités et les prix sont aussi variée que les constellations, puisque chaque modèle est conçu pour répondre à des besoins spécifiques.

En général, lorsqu'on arrive à cette gamme, on obtient une excellente qualité mais la contrepartie est double : d'abord il faut reconnaitre que c'est vachement plus complexe, ensuite le prix à payer est supérieur, non seulement pour l'appareil lui-même mais aussi pour le reste de l'équipement car il n'est plus alors envisageable d'y brancher un micro à deux euros : il n'y a pas de connecteur pour ça...

Voir aussi

Liens externes